Mathieu Morateur

Chers Boucaines, Chers Boucains,
Le 15 mars prochain, vous élirez votre nouveau maire. Je m'appelle Mathieu Morateur, j'ai 35 ans et je me présente à vos suffrages pour le devenir.
Enfant de Bouc-Bel-Air, la principale motivation de ma candidature est de permettre à mes très jeunes enfants de grandir avec les mêmes chances et les mêmes opportunités que j'ai eues à leur âge : grandir dans une commune audacieuse, au cadre de vie préservé.
Notre commune se trouve aujourd'hui même à un tournant de son histoire. Nous le ressentons dans chacun de nos quartiers : le fragile équilibre entre développement et préservation se rompt. Et ce n'est qu'un aperçu de ce qui nous attend les 5 prochaines années si nous ne reprenons pas en mains notre destinée le 15 mars ! Car en mois d'un an, ce sont des permis de construire pour plus de 1000 logements qui ont été déposés et à ce jour 650 logements nouveaux ont été acceptés par la mairie.
Heureusement, la préfecture a annulé 3 projets représentant 450 logements afin de permettre une "évaluation environnementale", en raison des "effets cumulatifs" de cette avalanche d'autorisations municipales. Mais le répit est de courte durée : environ 1 an. Il faudra donc agir dès mars prochain pour contrecarrer les projets des promoteurs.
Car en face, nos services et nos infrastrutures publics se dégradent. La vétusté très avancée des crèches, des écoles et des batîments publics en général, comme le foyer des Anciens, est indigne d'une commune comme la notre. Il est inacceptable que les toitures des écoles présentent des défauts d'étanchéité, ou que même dans la dernière née, l'école Virgine Dedieu, qui a été inaugurée il y a 10 ans, le thermomètre monte au-dessus de 30°C dès la fin du mois de mai, et baisse à 16°C en hiver.
Il en va de même de nos voiries, dont le renouvellement est sans cesse repoussé. Les projets s'enlisent, les permis défilent, Bouc-Bel-Air s'asphyxie dans une crise de croissance non-maîtrisée.
Et dans le même temps, notre village se meurt. Les animations se concentrent sur la place principale et oublient les ruelles pittoresques du centre ancien. Pourtant, il a tant à offrir ! Je me souviens, enfant, des retraites aux flambeaux qui l'éclairaient, et des commerces qui lui donnaient de la vie. Retroucer cet âme, dans ce lieu central qui nous unit, sera notre priorité.
Vous pourrez compter sur mon équipe, aux expériences multiples et avérées, et sur moi-même. Ancien adjoint au maire de 2014 à 2020, je suis analyste financier expert des finances publiques, diplômé de la Faculté de Droit et de Scienes politique d'Aix-en-Provence et de l'Institut national du service public (anciennement ÉNA). Intervenant pour le compte de collectivités et d'acteurs privés, je suis spécialiste des dossiers complexes de délégation de service public et de mutualisation des ressouces.
Si vous aussi, vous pensez que Bouc-Bel-Air a de l'avenir, rejoignez-nous !